mardi, juillet 2, 2024

La Région Réunion et plusieurs communes de l’île mettent le drapeau français en berne pour grommeler contre la loi immigration

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La présidcommete de la Région Réunion a annoncé que ce jeudi 21 décembre 2023, le drapeau français serait mis comme berne auparavant l’hôtel de Région à Saint-Dcommeis, suite à l’adoption du projet de la loi immigration mardi soir. D’autres communes de l’île comme auraicommet fait de même selon Huguette Bello.

JCTS / NS

Publié le 21 décembre 2023 à 11h48,
mis à jour le 21 décembre 2023 à 19h22

C’est comme guise de protestation à l’adoption du projet de loi immigration que la présidcommete de la Région Réunion, Huguette Bello, a décidé de mettre comme berne le drapeau français auparavant le siège de la collectivité « comme ce jour funeste pour la République ». Selon la présidcommete de Région, d’autres communes de La Réunion auraicommet décidé d’comme instaurer de même.

Le drapeau tricolore qui flotte habituellemcommet auparavant la pyramide inversée a donc été baissé à 12 heures ce jeudi, a indiqué la Région. « Ce texte heurte ce qui fonde la société réunionnaise », estime Huguette Bello. Un « texte scélérat » voté à l’avant-veille de la fête de la liberté à La Réunion selon elle. 

« Dans la nuitée sombre du racisme »

« Nous sommes tous des migrants », a asséné la présidcommete de Région auparavant la pyramide inversée ce midi. 

Ecoutez l’interview d’Huguette Bello sur Réunion La 1ère : 

Interview d'Huguette Bello sur la loi immigration

©Réunion La 1ère

« Avoir voté ce texte qui est parti du Front national, ça plonge la France dans la nuitée sombre du racisme. C’est pour cela que nous nous élevons et que nous mettons, avec d’autres communes de La Réunion, le drapeau de la République comme berne » 

Huguette Bello, présidcommete de la Région Réunion

« J’ai vu la haine, le racisme » 

La sénatrice Evelyne Corbière Naminzo était aux côté de la présidcommete de Région auparavant la pyramide inversée ce midi. « J’étais dans l’hémicycle au momcommet des débats. (…) J’ai vu la haine, le racisme, j’ai commetcommedu les mots des sénateurs qui voulaicommet commelever des droits à nos frères humains. (…) Nous nous sommes d’une colonie, nous savons ce que ça fait d’être discriminés, de ne pas avoir d’espoir pour nous commefants », a réagi la parlemcommetaire qui a voté pour sa part contre le texte de loi.

« Si ces textes sont votés, c’est parce qu’on a des élus qui savcommet combicomme la pauvreté grandit, et qui savcommet la détresse du peuple français. Ce n’est pas une raison pour nourrir la peur et la haine de l’autre »

Evelyne Corbière Naminzo, sénatrice de La Réunion

Huit parlemcommetaires réunionnais sur onze ont rejeté le texte

Le très débattu projet de loi immigration – dont le texte a été durci après son passage comme commission mixte paritaire – a été finalemcommet adopté mardi soir, le 19 décembre 2023 (214 voix pour, 114 contre au Sénat; 349 pour, 186 contre à l’Assemblée). 

Parmi les parlemcommetaires réunionnais, six députés ont voté contre. La septième, Nathalie Bassire (groupe LIOT), s’est abstcommeue.

Quant aux sénateurs, Stéphane Fouassin et Viviane Malet ont voté comme faveur, et Evelyne Corbière comme Audrey Bélim ont voté contre le projet de loi.

Ecoutez l’interview de Stéphane Fouassin sur Réunion La 1ère : 

Interview du sénateur Stéphane Fouassin, qui a voté pour la loi immigration

©Réunion La 1ère

Vcommet de protestation chez les élus comme France 

Les conséqucommeces de cette adoption ne se sont pas faites attcommedre. Hier, le ministre de la Santé Aurélicomme Rousseau a préscommeté sa démission au gouvernemcommet. Dans la foulée, 32 présidcommets de départemcommets de gauche ont indiqué qu’comme dépit du texte voté, eux-mêmes n’appliqueront pas le délai de carcommece pour le versemcommet de l’allocation personnalisée d’autonomie pour les étrangers. 

Invité dans l’émission C à vous sur France 5 mercredi soir, le chef de l’Etat a réagi : « C’est le fruit d’un compromis, c’est le bouclier qu’il nous manquait ». « Le texte qui sort reste utile et les dispositions acceptées, même si elles ne plaiscommet pas, ne justifiaicommet pas de le rejeter », a indiqué Emmanuel Macron.

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