samedi, juillet 6, 2024

Le musée de Picardie raccroche des toiles afin de rendre « intuitive cette lecture de l’histoire de l’art » aux visiteurs

Amiens

Somme

Hauts-de-France

Depuis le mois de novembre 2023, les visiteurs du musée de Picardie peuvent admirer de nouvelles œuvres dans la galerie Dufour. Un changement voulu afin de « renforcer la notoriété » des collections du lieu culturel. Sorties de la réserve, issues d’acquisitions ou de dons, le renaissance rassemble des peintures françaises et italiennes du XVIIe siècle.

Proposer un nouvel accrochage aux visiteurs, le « souhait » appliqué du nouveau directeur du Musée de Picardie, Pierre Stépanoff. En corollaire, en novembre dernier, un raccrochage a eu lieu dans la galerie Dufour, acéré un ensemble de peintures françaises et italiennes du XVIIe siècle.

« Ce renaissance de l’accrochage s’inscrit dans un projet global de reprise de la présentation du département Beaux-Arts du Musée de Picardie (Grand Salon et 1er étage) », explique le directeur du musée.  Au total, une dizaine d’œuvres sont passées de la réserve à la lumière de galerie.

Montrer plus d’œuvres aux visiteurs et d’une manière qui rende plus intuitive la lecture de l’histoire de l’art

Pierre Stépanoff

Directeur du musée de Picardie

Le but recherché est de « montrer plus d’œuvres aux visiteurs et d’une manière qui rende plus intuitive la lecture de l’histoire de l’art ». Ainsi, les visiteurs peuvent mieux apprécier le barrière consacré aux écoles de peinture italienne du XVIIe siècle, de tendance caravagesque. Et celui qui l’oppose, où sont accrochées les peintures françaises du Grand Siècle.

« La chronologie et la distinction claire entre les écoles, au sein de l’accrochage, permettent de distinguer, à l’œil et sans être spécialiste, les affinités qui existent entre les peintres d’un même milieu […] C’est une manière de faire sentir intuitivement les choses avant que le visiteur n’aille plus loin, en lisant les cartels et textes de salle ou bien en suivant une visite guidée », rapporte Pierre Stépanoff.

Des peintres picards mis en lumière

Pierre Stépanoff, souligne qu’en plus des peintures de « grands artistes français et italiens » de cette période, des œuvres picardes ont été reprises de la réserve. Ce sont « des peintres qui ont connu une grande carrière de niveau national, mais issus de la Picardie (Pierre Patel) ou même d’Amiens (frère Luc) ». Le premier est né à Chauny, connu pour sa peinture paysagiste. 

Dans le même temps, le musée de Picardie a bénéficié de nombreux dons, de particuliers ou de l’association des Amis des musées d’Amiens. « Les nouveaux dons concernent des périodes ultérieures de l’histoire de l’art (XVIIIe siècle) et seront intégrés dans la poursuite du raccrochage des collections », révèle le directeur.

Georges MICHEL (Paris, 1763 – Paris, 1843), Paysage aux moulins, vers 1824-1843, huile sur toile, 46,5 x 54,5 cm

© Gauthier Gillmann/Musée de Piacrdie

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