samedi, juillet 6, 2024

Le pays au chevet de l’Alliance scolaire

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Ce mardi 26 décembre, le Congrès a validé une série de contrats avec encoreieurs établissements scolaires de l’Alliance scolaire de l’église évangélique (Asee). Objectif : assurer la survie de ses structures éducatives.

Cédrick Wakahugnème, Noémie Dutertre •

Publié le 27 décembre 2023 à 10h48,
mis à jour le 27 décembre 2023 à 10h50

L’Alliance scolaire de l’église évangélique (Asee) disparaît, au profit de structures associatives : huit au total, qui représenteront chaque établissement. Ce mardi 26 décembre, le congrès a validé les contrats.

Cette étape est le signe d’un nouveau départ pour l’Alliance scolaire de l’église évangélique après l’annonce d’une liquidation judiciaire, le 21 décembre, suite à des années de difficultés financières. L’Asee comptabilise encore de 600 millions de dette à la Cafat.

« La continuité de l’emploi du personnel enseignant est assurée »

L’Asee a dû se scinder en huit associations qui seront sous contrat avec la Nouvelle-Calédonie. Un nouveau cadre juridique qui celui-ci permet de bénéficier de financements. Soucieux de l’avenir des établissements et de son personnel, le conseil d’administration de l’Asee, a, depuis août, accompagné cette modification, en collaboration avec le gouvernement, selon un calendrier bien défini. « La continuité de l’emploi du personnel enseignant est assurée », atteste Isabelle Champmoreau, vice-présidente du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, en séance devant le Congrès.

A chacun de présenter « un budget équilibré »

Les contrats démarreront le 1er janvier 2024. Chaque structure associative devra présenter, au tribunal de commerce, « un budget équilibré », selon Isabelle Champmoreau, pour « reprendre une activité normale à partir de l’année prochaine ».

Reste quelques points à éclaircir. Notamment sur le foncier qui appartient à l’Asee au lycée Do Kamo de Nouméa, ou encore la reprise du personnel non enseignant. Des questions qui devront être réglées « d’ici la rentrée ».

À voir :  l’intervention d’Isabelle Champmoreau, vice-présidente du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

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