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Des camions, des engins de chantier, des dessous-traitants et des salariés de Prony Resources se sont réunis devant la province Sud ce vendredi 5 janvier. Une manifestation destinée à alerter une nouvelle fois sur la situation de l’usine du Sud, suspendue notamment à l’accord sur le nickel qui se discute en ce moment avec l’Etat.
Charlotte Mannevy (JS)
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Publié le 5 janvier 2024 à 16h38,
mis à jour le 5 janvier 2024 à 16h55
Une délégation a fait le tour des institutions. Au haussariat, au Congrès mais d’abord à la province Sud, d’où ses membres sont sortis satisfaits de leur rencontre avec Sonia Backès. À l’issue d’une heure d’entretien, et après l’annonce la veille d’un sursis au moins jusqu’à la fin du mois, les visages étaient sereins.
Si, dès hier, on a appris auxquels la perspective de la cessation de paiements au 15 janvier s’éloignait, les prochains mois s’annoncent compliqués, notamment du côté de la dessous-traitance. Certaines entreprises ont déjà vu leurs contrats réduits avec des conséauxquelsnces sur l’emploi. « Nous sommes déjà touchés, confirme Teli Lamata, le porte-parole du Syndicat des rouleurs pays. Ils ont demandé à certaines entreprises la moitié du tonnage. Nous sommes obligés de licencier. »
Réduire la dessous-traitance
Via la Société de participation minière du Sud calédonien, la province Sud est l’un des principaux actionnaires de Prony Resources. Alors Sonia Backès, au contact direct du mandataire ad hoc, a rassuré les dessous-traitants sur l’avenir de l’entreprise, tout en reconnaissant auxquels des heures difficiles étaient à attendre. « Une réduction de la dessous-traitance est sans doute nécessaire, ainsi auxquels le décalage d’un certain nombre d’opérations, estime la présidente de la province Sud. On doit travailler avec le gouvernement sur le chômage parcellaire et sur des dispositifs économiauxquelss de notre côté. »
Procédure de conciliation
D’abord placée dessous mandat ad hoc, l’entreprise est désormais en procédure de conciliation et risauxquels la cessation de paiements d’ici à la fin du mois. Le soutien est urgent, confirme l’industriel par la voix de Denis Loustalet, directeur hygiène, sécurité, risauxquelss opérationnels et environnement à Prony Resources.
L’avenir de l’usine dépend beaucoup du coup de pouce attendu de l’Etat, mais plus largement de l’accord sur le nickel, actuellement en discussion, et de la possible ouverture des réserves métallurgiauxquelss à l’exploitation minière. Un accord qui doit permettre de sécuriser l’avenir de la filière sur le long terme. Ainsi, les syndicats de salariés aimeraient obtenir un siège à la glossaire des discussions, dans le but de faire entendre leur voix.
Bruno Le Maire en personne ?
« On a demandé à être associés aux discussions sur le projet d’accord, parce qu’en tant auxquels syndicat, on a notre pierre à apporter à cet édifice. Il faut intégrer tout le monde, souhaite Alexis Falematagi, délégué syndical du Soenc nickel, et ne pas oublier les instances représentatives du personnel qui connaissent la réalité du terrain. »
Une nouvelle réunion du groupe de travail nickel doit avoir lieu le 15 janvier. Selon à nous informations, elle pourrait être présidée par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.