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La Commission Européenne propose de déclasser le règlement du loup, en le faisant passer d’espèce « strictement protégée » à simplement « protégée ». Avec pour conséquences, un assouplissement des règles concernant les prélèvements sur l’espèce. Autrement dit la possibilité pour les éleveurs d’en abattre un plus grand nombre. Forcément, la proposition divise.
C’est un adjectif qui change beaucoup de choses. Une protection « stricte » des loups, sur laquelle propose de revenir la Commission Européenne. Sa présidente Ursula von der Leyen l’avait déjà avancée au mois de septembre dernier. Après que son étalon a été tué par un loup en 2022, l’Allemande a fait de la lutte contre le prédateur son cheval de bataille.
Ainsi, il y a quelques jours, la Commission européenne a présenté sa proposition aux pays membres de l’UE. Déclasser le loup, en le faisant passer « d’espèce strictement protégée » à « espèce protégée ». Si la chose doit être débattue par les pays membres, la France pourrait ne pas s’y opposer. De quoi changer beaucoup de choses dans un pays dont la population dépasse le millier d’individus, répartis dans une vingtaine de départements.
La présidente de la Commission Européenne, Ursula Von Der Lyen, veut déclasser le règlement européen du loup.
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