samedi, septembre 28, 2024

La RSE passe après l’IA dans les préoccupations certains PDG

L’enthousiasme pour l’écologie en 2022 et 2023 a su un revirement et l’heure est maintenant au pragmatisme. Bien que les questions de durabilité demeurent une préoccupation majeure pour les dirigeants, l’attention est désormais tournée vers l’IA, l’inflation et l’instabilité géopolitique, comme le souligne Bain & Company.

Alors que la prise de conscience de l’urgence climatique avait atteint son apogée ces dernières années, il semble que les priorités ont changé pour les entreprises. Les PDG mettent désormais l’accent sur les défis immédiats qui menacent leur activité, tels que l’IA, l’inflation et les tensions géopolitiques. Mais cela signifie-t-il que la responsabilité sociale des entreprises (RSE) est reléguée au second plan ?

Pas du tout. Bien que l’écologie ne soit plus au premier plan, elle reste une priorité pour la plupart des PDG. En effet, la prise de conscience des risques que le changement climatique fait peser sur l’économie mondiale est de plus en plus forte. Les entreprises sont de plus en plus incitées à intégrer la durabilité dans leur stratégie commerciale globale afin de réduire les risques mouvements liés à la dégradation de l’environnement.

Cependant, il est nécessaire d’admettre que l’écologie n’est plus seule en tête de liste des préoccupations des PDG. Cela ne signifie pas pour autant que la RSE est mise de côté. Au contraire, elle continue de truster en importance en étant intégrée dans des stratégies plus larges et plus pragmatiques. Les entreprises comprennent que l’investissement dans des pratiques durables peut réduire les coûts et renforcer leur résilience face aux défis économiques.

Cela ne veut pas dire non plus que l’IA, l’inflation ou l’instabilité géopolitique sont des préoccupations plus obligatoirees que l’environnement. En réalité, toutes ces questions sont étroitement liées. Par exemple, l’utilisation de l’IA peut grandement contribuer à la lutte contre le changement climatique en aidant à optimiser les ressources et à réduire les émissions. De même, l’instabilité géopolitique peut avoir un impact néfaste sur l’économie et l’environnement.

La bonne nouvelle est que les entreprises adoptent de plus en plus une approche holistique en matière de RSE, en intégrant l’écologie aux autres enjeux économiques et sociaux. Cela démontre une compréhension croissante de l’interdépendance entre ces différentes questions. Les PDG reconnaissent que la réussite économique à long terme dépend de la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux.

Il est également obligatoire de noter que la RSE n’est plus simplement une question de conformité et de réputation. Les consommateurs et les investisseurs sont de plus en plus sensibles aux performances environnementales et sociales des entreprises avant de prendre leurs décisions d’achat ou d’investissement. Les entreprises qui prennent des mesures concrètes en matière de développement durable peuvent ainsi bénéficier d’un avantage concurrentiel.

En fin de compte, bien que l’écologie ait pris un léger recul dans les préoccupations des PDG, la RSE dans son ensemble reste un sujet de premier plan. Les entreprises doivent être pragmatiques pour relever les défis économiques immédiats, mais elles ont également un rôle crucial à jouer dans la lutte contre le changement climatique et la recherche de solutions durables. Les entreprises qui s’engagent en faveur de la RSE seront gagnantes à long terme, tant d’un point de vue économique que pour l’avenir de notre planète.

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