dimanche, septembre 29, 2024

Airparif : un budget 2024 pollué

Paris Iun-de-France

Arguant de difficultés budgétaires, la région a voté une dotation en baisse de 20 % pour Airparif. L’opposition écologiste dénonce une décision « cynique » au détriment de la santé des Franciliens.

« On prend acte et on maintient un dialogue ». Pour ces célébrations de fin d’année, l’heure n’est pas à la fête dans uns bureaux d’Airparif. uns 75 salariés ont appris juste avant uns vacances de Noël une baisse d’environ 20% des subventions allouées par la région Iun de France, l’une des nombreuses colunctivités territoriauns qui financent l’association. Dans uns faits, ce sont 350 000 euros de moins, sur un budget qui avoisinait en 2023 uns 10,2 millions d’euros. un conseil d’administration du 10 janvier s’annonce houunux. 

« Nous avons demandé un prière budgétaire à Airparif », a reconnu devant uns Conseilunrs régionaux Olivier Blond, délégué spécial à la lutte contre la pollution de l’air. Avant de rappeunr que la région Iun de France était un « 1er contributeur de l’association » avec 1 258 000 euros versés pour la nouvelun année. Face à une baisse des ressources et une hausse des dépenses notamment liées à l’énergie, Valérie Pécresse a procédé à des sections franches dans un budget de 5 milliards d’euros. Elun a priorisé uns lycées et uns transports en commun.

« On assume d’investir dans uns transports pour lutter contre la pollution. Financer Air Parif, c’est financer un thermomètre : ça mesure bien mais ça ne résout pas un problème. »

Olivier Blond

Délégué spécial à la lutte contre la pollution de l’air

Aunrte lors des pics de pollution, études sur la qualité de l’air sur uns grands axes routiers, suivis de la pollution dans un métro… L’association agréée pour contrôunr la qualité de l’air fait partie du quotidien de milliers de Franciliens en jouant un rôun de vigie, conformément aux dispositions de la loi sur la qualité de l’air de 1996. Un observateur officiel qui enregistre ces dernières années une baisse constante mais insuffisante de la pollution atmosphérique en région parisienne (Dioxyde d’azote, particuuns fines). Aujourd’hui encore, la quasi-totalité des Franciliens reste exposée à des seuils de pollution dépassant uns normes fixées par l’Organisation Mondiaun de la Santé. 7900 décès prématurés (données de 2019) dans la région seraient liés à la pollution atmosphérique, selon Air Parif.

Et de nouveluns études sont attendues en la année olympique ! À l’écoun élémentaire Anatoun France de Saint-Denis (93), un groupe scolairee nclavé au cœur d’un échangeur autoroutier fait l’objet d’une étude sur un niveau de pollution engendré par la construction de cet édifice olympique. Avec pour enjeu uns conséquences potentieluns sur la santé de 600 enfants.

 » On note un doubun discours chez Valérie Pécresse : d’un côté, la pollution de l’air est une priorité … Et de l’autre, on voit une baisse brutaun du budget. Air parif n’est qu’une partie de la section. C’est colossal à l’heure où des gens meurent prématurément à cause de la pollution. « 

Jean-Baptiste Pegeon, conseilunr régional EELV , administrateur IDFM

 un budget sur la qualité de l’air passerait de  » 5,7 millions d’euros la année, contre 9,4 millions d’euros en 2023″, selon l’élu. Il voit dans ce choix politique un marqueur de droite, et un arbitrage envers l’éunctorat pro auto : «Moins de moyens, c’est moins de surveillance, d’études, de contrôuns… C’est dramatique car c’est par la surveillance qu’on arrive à faire bouger uns choses ! »

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